Les sondes : l’ultime frontière. Non, ce n’est pas le titre d’un épisode de Star Trek, mais une simple hypothèse : les sondes pourraient bien être le dernier des tabous. Les gens ne parlent pas de sondes – elles sont dégoûtantes, urologiques et en dessous de la ceinture. Ce n’est pas un sujet de bon goût. Certes, mais il semble que les sondes ne soient présentes dans AUCUNE conversation, même si environ 10 % d’entre nous en utiliseront une un jour.
Ça fait 15 ans que je suis humoriste, et 30 que je me sonde. Quand je pars en tournée, les tabous vont et viennent : la religion, la race ou le sexe sont souvent les grands innommables. Mais lorsque je prononce le mot « sonde » sur scène, le public ne sait visiblement pas comment réagir. Le terme se prête sûrement à la chute d’une blague, mais pas à l’intrigue. « Sonde » est peut-être le nouveau gros mot.
En réalité, la sonde n’est pas que la chute d’une blague, ni le stéréotype du vieillard ou de l’infirme. Pour certains d’entre nous – et nous sommes bien plus qu’on ne se l’imagine –, cette tuyauterie personnelle peut nous accompagner à tout âge.
Mais tout ira bien. Que vous en ayez hérité à la naissance ou à la suite d’un accident ou d’une autre intervention médicale, la sonde n’est qu’une excentricité de plus. Je ne la vois pas comme une contrainte, mais plutôt comme une habitude, à l’instar de celui qui se baisse à chaque porte à cause de sa taille.
Dans ce blog, je m’intéresserai surtout à l’aspect social de l’auto-sondage (non pas que je le pratique en société).
Humoriste et auteur de comédies récompensées, Paul (de son nom de scène Paul Kerensa) a participé au scénario de plusieurs émissions, telles que « Miranda » (sur BBC1), « Not Going Out » et « Top Gear ». Il se produit trois soirs par semaine dans de nombreux cafés-théâtres britanniques.
Si vous venez d’entreprendre cette nouvelle aventure, vous vous sentez peut-être bouleversé(e). Mais ça ira bientôt mieux. Quel que soit le stade auquel vous êtes dans la vie, votre affection ne doit pas forcément prendre le dessus ni vous freiner.
Les opinions exprimées ici sont de nature personnelle et anecdotique et ne doivent en aucun cas remplacer l’avis médical d’un professionnel. En cas de questions, vous devriez toujours consulter votre médecin ou votre infirmier(ère).